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Pourquoi le sommeil est-il si important ?
Le sommeil, cet inconnu !
Et pourtant, nous passons environ un tiers de notre vie dans les bras de Morphée. Le sommeil n’est plus au rang de nos priorités avec notre mode et rythme de vie actuelle.
Si ses règles et fonctions étaient mieux connues, il est à parier que le sommeil ne serait pas autant maltraité. L’important à savoir, c’est que dormir est indispensable à notre survie.
Cela vaut bien quelques explications !
Suivez-moi, je vous emmène dans les mystères de cet état. Quelles sont les origines du sommeil ? Pourquoi dort-on ? Quels sont les effets de la pratique d’une activité physique ?
Qu’est ce que le sommeil ?
Le sommeil ou le terme dormir fait parti de notre langage depuis notre tendre enfance. Il se définit comme l’interruption de toute activité et équivaut au silence, à l’immobilité et à la passivité.
Côté science, le sommeil correspond à une baisse de l’état de conscience qui sépare deux périodes d’éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive.
Notre organisme obéit à des rythmes. L’alternance VEILLE – SOMMEIL est soumise au rythme circadien proche de 24 heures et basé sur le cycle du jour et de la nuit.
Les différents états de conscience
Trois états de vigilance régissent notre vie.
L’éveil ou l’état de veille
Il caractérise tous les moments conscients de notre vie soit les 2/3 du temps. Cet état oscille entre les temps d’éveil :
- actif : nos yeux sont grands ouverts et nos gestes rapides ; 🤓
- passif : nos yeux sont moins vifs et nos gestes plus lents.
Le sommeil lent (léger ou profond)
Il représente 75 à 80% de nos nuits et son rôle est de :
- réparer la fatigue musculaire ;
- permettre de maintenir la température interne ;
- défendre le corps contre les infections ;
- consolider la mémoire des connaissances ;
- permettre la croissance.
Un adulte s’endort presque toujours par cet état.
Le sommeil paradoxal (celui des rêves)
Il constitue 20 à 25 % du sommeil total pendant lequel l’activité électrique cérébrale est intense. Il permet de :
- réparer le stress émotionnel ;
- favoriser et ordonner la mémoire (apprentissage, classement des idées) ;
- maintenir l’équilibre psychologique ;
- faire des rêves. 😴
Si l’on réveille un dormeur pendant cette période, il y a 80 % de chance qu’il raconte une histoire de rêve très précise et très détaillée.
Le petit train du sommeil
Une nuit complète représente l’enchaînement de 4, 5 ou 6 cycles de ce » petit train ».
Le temps de sommeil total correspond à la durée consacrée à dormir au cours des 24h entre l’endormissement et le réveil tout en éliminant les périodes de réveil nocturne.
La durée moyenne d’une nuit est entre 7 et 8 heures par 24 heures chez un adulte. Il existe bien entendu des petits et des gros dormeurs.
Pourquoi a-t-on besoin de dormir ?
Tout simplement, on dort pour récupérer des fatigues de la journée et être dispo le lendemain !
C’est notre seul moyen de retrouver nos capacités physique, psychologique et intellectuelle.
Toutes les fonctions biologiques (température, pression artérielle, rythme cardiaque et respiratoire, secrétions d’hormones) évoluent constamment au cours de la nuit. Des centaines de milliers de cellules nerveuses s’activent pendant qu’on dort. Le sommeil nous prépare à l’état de veille qui suit et cela a des répercussions sur notre corps.
Les études ont montré que moins de 6h par 24h augmenterait le risque de développer certaines maladies.
Les risques liés à un manque de sommeil
Une restriction du sommeil s’accompagne généralement de différents effets :
- diminution de performance cognitive ;
- élévation des temps de réaction ;
- diminution de la mémorisation et une baisse de l’attention ;
- baisse de la qualité des décisions ;
- augmentation de la somnolence ;
- fluctuation de l’humeur et irritabilité. Ce qui risque d’influer sur les rapports professionnels ou familiaux.
Les effets sur notre corps d’un déficit de sommeil
Si nous ne dormons pas assez, des conséquences peuvent apparaître :
- une agressivité et une irritabilité ;
- une diminution de l’estime de soi ;
- une concentration difficile ;
- des hallucinations visuelles (côté sport : fréquent sur les courses longues distances type ultra trail) ;
- des réactions plus primitives ;
- une prise de poids.
Quelle est incidence du sport sur le sommeil ?
Des études montrent que la pratique régulière d’une activité physique contribue à améliorer la qualité du sommeil, la vigilance diurne et les performances au test cognitif et psychomoteur.
De nombreux spécialistes estiment que faire de l’exercice physique représente un excellent antidote au stress dans le mesure où il s’accompagne d’une sécrétion d’endorphines. En effet, il suffit de pratiquer entre 1h à 1h30 d’activité 3 fois par semaine pendant 4 mois ou 30 à 45 minutes par jour pour que cela soit bénéfique.
Quelles sont les horaires de pratique ?
Les effets les plus positifs sont entre 4 et 8 heures avant le coucher. De même, il est préférable de pratiquer une activité physique de type endurance aérobie moins de 4 heures avant le coucher.
Une pratique régulière de sport implique :
- une détente plus rapide ;
- un endormissement plus rapide ;
- des réveils nocturnes moins fréquents ;
- une augmentation du sommeil profond ;
- une augmentation de la vigilance diurne.
Les interrelations entre le sommeil et l’activité physique
L’exercice physique engendre plusieurs effets :
- sur les rythmes circadiens (rythme biologique d’une durée de 24 h) : l’amplitude des rythmes circadiens est augmentée par l‘exercice physique. L’effet de celui-ci est comparable à celui de la lumière à haute intensité. On a un meilleur éveil le matin en couplant l’activité physique à la lumière du soleil. Et quand l’activité est couplée à la lumière couchante, cela engendre une meilleure phase d’endormissement et de qualité du sommeil.
- thermique : la pratique d’une activité régulière permet une meilleure thermorégulation. L’organisme abaisse la température corporelle de 0.5 à 1°C ce qui favorise une bonne qualité de sommeil.
- Effet antidépresseur et réduction de l’anxiété : l’exercice physique réduit l’anxiété et l’état dépressif qui sont des symptômes de troubles du sommeil (et inversement).
Mon expérience
J’ai été confrontée à des problèmes de sommeil dès mon plus jeune âge. Je n’arrivais pas à m’endormir et mes nuits étaient très courte. Mon organisme ne pouvait pas récupérer correctement.
J’ai commencé à mieux dormir à partir du moment où j’ai intégré une pratique sportive très régulière.
Et pour vous, accordez-vous de l’importance à votre sommeil ?
Christelle